L’entraînement et le mode de vie des cyclistes professionnels


Arrivé à la cinquième place en tant que français lors du Tour de France de 2007, John Gadret est le Champion de France de cyclo-cross de 2005 et 2006. Passionné de vélo et engagé dans cette voie depuis ses 5 ans, il est devenu professionnel en 1999 dans le club Roubaix.

Un cycliste professionnel : un témoignage qui en dit long

position-velo-routeUn désir de devenir professionnel qui demande un entraînement rigoureux. Entre 15 et 25 heures par semaine, un besoin d’échauffement, de séries d’intensités s’imposent. Suivi par un médecin particulier, un chirurgien et un kinésithérapeute, les problèmes de santé sont gérés par une équipe professionnelle.

L’entraînement, le début d’une longue carrière

Comme n’importe qui à ses début, le cycliste professionnel a commencé en amateur en parcourant quelques kilomètres par semaine. Peu à peu il a pu intensifier la fréquence ses entraînements en les faisant quotidiennement. Beaucoup ont commencé avec un vélo électrique afin de pouvoir faire de longue distance et revenir tranquillement. Il était plus compliqué pour eux de le faire avec ce dernier car il présente un poids plus prononcé que les vélo de course ce qui leur donne une plus grande puissance dans les jambes.

Entre hygiène et entraînement, les cyclistes professionnels mènent la vie dure

Un mode de vie qui permet sa longévité. Pour les jeunes athlètes l’initiation se fait sur les quatre disciplines à savoir le vélo sur route, en montagne, de piste et de BMX. Ils ont l’occasion de tester leurs aptitudes à travers les diverses compétitions auxquelles ils participent. Le cyclisme à haut niveau relève plus que d’une passion. Il faut une détermination, une discipline et une assiduité sans faille. Le niveau d’exigence est très élevé et il est demandé de l’endurance et de la concentration tout aussi bien physique que psychologique. Pour compenser tous ces efforts, une alimentation riche mais équilibrée est nécessaire. Sont donc exclues pâtisseries, charcuteries et autres sucres, des aliments tous aussi bons que prohibés par le choix de devenir cycliste professionnel.premiere-epreuve

Une étude récente montre que près de 3400 athlètes français en course depuis 1903 présente un taux de mortalité deux fois inférieur au reste de la population. Une baisse qui eut être expliquée par les bienfaits physiques de leur entraînement, la vigueur de leur mode de vie auxquels s’ajoutent des prédispositions génétiques.