Le transport de marchandises nécessite de prendre en compte plusieurs paramètres. Le niveau de carburant nécessaire pour le parcours, l’entretien général du véhicule, les risques liés au trajet, mais aussi le retour vide de camion après livraison, et la démarche écologique pour la réduction de l’émission de CO2. Transporter les marchandises avec Chronotruck prend en compte chacun de ces détails.
Un camion plein en aller et retour
Un transporteur gagne en tout point de vue s’il assure le transport d’une marchandise d’un point de départ A vers un point B et assure un autre transport du point B vers le point A. Ce schéma est l’idéale, car le rendement est dans ce cas au maximum. Pourtant, dans la réalité, les statistiques démontrent que plus de la moitié des camionneurs roulent à demi-remplis au cours d’un trajet de livraison de marchandises. Et le quart d’entres eux roulent même à vide, notamment dans leur trajet de retour. La cause de ces faits revient surtout à un manque d’organisation du secteur transport. Pour pallier à ce problème, la nouvelle technologie entre en scène. Aujourd’hui, il existe des plateformes de mises en relation entre transporteurs et expéditeurs. De cette manière, si un conducteur de camion part d’un point, non totalement rempli, il peut noter sa place disponible. Cela laisse l’occasion à un expéditeur ayant besoin d’un petit espace pour une petite quantité de marchandise de le contacter. Si l’offre de place et la demande se correspondent, l’une et l’autre partie gagne, car le transport voyage plein et l’expéditeur n’a pas besoin de louer un véhicule spécial pour assurer son expédition.
Économie financière et démarche écologique
Le transporteur gagne à rouler plein en aller et en retour. Même si le parcours n’est pas parfait en tout temps, avec un retour plein à 25% en trajet retour par exemple, le transport assure déjà un meilleur rendement qu’avec un transport de retour vide. Il peut ainsi traiter à tarif moins élevé, ce qui fait un avantage pour l’expéditeur. Qu’importe le type d’objet à transporter, des meubles, de l’électroménager, des pièces de bateau ou des motos et voitures entre autres, tous sont possible du moment que le type de véhicule le permet. L’avantage est ainsi réciproque. D’ailleurs, l’expéditeur peut suivre sa marchandise et assurer à son client la livraison en temps réel ou l’avertir en cas de problème inévitable indépendant du transporteur. C’est le cas par exemple lorsqu’un accident se produit sur le parcours obligatoire et que la circulation est perturbée, entrainant un retard inéluctable. Mis à part ces bénéfices tirés d’une simple mise en relation de transporteur et expéditeur, cette pratique tend vers une réduction d’émission de CO2. En effet, les camions roulent pleins en aller et en retour et le nombre de camions sur le trafic diminuent par la même occasion. Cela entre dans le but du Grenelle de l’environnement pour atteindre la réduction de 20 % des émissions liées au transport en 2020. Aujourd’hui, elles tournent autour des 30 % avec un taux aux environs de 120 Mt.