L’alternance : Le bon choix pour ses études d’informatique


Développement informatique, cybersécutité, webarketing, maintenance, big data… Les domaines d’activité dans l’informatique sont particulièrement nombreux. Aujourd’hui, le secteur du numérique représente plus de 55 milliards d’euros de chiffre d’affaires et près de 500 000 salariés en France.

Si de nombreux parcours de formation en informatique existent, les profils d’experts dans le domaine manquent toujours en entreprise. Mais pour faire la différence auprès des recruteurs, l’alternance est souvent une bonne option.

Les différents choix d’alternance en études d’informatique

S’il est possible de mener de nombreux projets informatique en cours, acquérir de l’expérience en entreprise est un plus considérable, aussi bien pour acquérir des compétences par la pratique que pour garnir son CV. Pour ce faire, les stages sont très utiles, même si l’alternance est bien plus avantageuse. De nombreux établissements permettent aujourd’hui de suivre une formation d’informatique en alternance, que cela soit en signant un contrat de professionnalisation ou un contrat d’apprentissage.

Du bac+1 jusqu’au bac+6, les cursus en informatique en France peuvent permettre de suivre plusieurs rythmes : 3 jours en entreprise et 2 jours à l’école, 2 semaines en entreprise et 1 jour à l’école, etc. Dans certaines écoles d’informatique, le temps de présence des alternants en entreprise augmente même d’une année à l’autre, par exemple 70% la première année puis 90% durant la deuxième. Les informaticiens en herbe étant très demandés, ces modes d’entrée progressive dans le milieu professionnel peuvent éventuellement permettre d’être embauché en fin de contrat par son entreprise d’accueil.

Études longues ou courtes en alternance : des débouchés variés

Il existe une grande variété de cursus en informatique dans l’Hexagone. Si les études plus longues en écoles d’informatique en alternance, accréditées par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieurs) permettent évidemment de bénéficier d’une bien meilleure insertion professionnelle (au-delà de 90%, 6 mois après l’obtention de son diplôme), d’autres formations du numérique mènent à une entrée sur le marché du travail réussie.

Par exemple, certaines universités proposent des cursus master en ingénierie (bac+5) labellisés par le Réseau Figure, d’une qualité au moins équivalentes aux études dispensées en école. Des formations qui permettent d’accéder très vite à des postes à responsabilité, comme développeur/intégrateur, directeur des systèmes d’information, administrateur de bases de données, consultant en sécurité informatique ou encore chef de projet informatique.

Pour ceux qui sont moins portés sur les études et souhaitent monter en compétence directement en milieu professionnel, beaucoup de cursus de niveau bac+2 ou bac+3 sont accessibles.

Ils permettent d’accéder à des métiers plus ou moins techniques ou manuels comme analyste programmeur, concepteur de sites, technicien d’exploitation, ingénieur support logiciel ou encore gestionnaire de parc micro-informatique. Parmi les formations courtes les plus prisées dans le secteur, on retrouve par exemple le BTS SIO (Services Informatiques aux Organisations), le BTS SN (Systèmes Numériques), les DUT ou même les licences pros en informatiques.

Ces dernières formations de niveau bac+3 sont subdivisées en plus de 200 parcours différents, des réseaux à la programmation, en passant par l’informatique de gestion : de quoi trouver une spécialisation précisément adaptée à son profil et ses aspirations. L’avantage de ces études courtes : des cours moins généralistes et très professionnalisants qui, couplées à l’alternance, préparent efficacement les étudiants à l’entrée dans le monde du travail.